Nouveautés du CPF en 2023. A quoi s'attendre?CPF: Une participation sera bientôt demandée ! Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un dispositif qui permet aux salariés de financer des formations pour améliorer leur employabilité. Cependant, les nouveaux amendements du gouvernement pour le projet de budget 2023 introduisent un nouveau principe : le ticket modérateur. Cela signifie que les employeurs pourront contribuer aux frais de formation, tandis que les chômeurs seront exemptés.
Le but de cette régulation est d'assainir le milieu de la formation professionnelle, en recentrant les dépenses sur les formations qui favorisent l'emploi. Depuis sa libéralisation en 2019, le CPF a généré 5 millions d'inscriptions aux formations, pour un coût pédagogique total de 6,7 milliards d'euros. Les pouvoirs publics cherchent donc des moyens de garantir que les formations s'inscrivent dans un projet professionnel solide et contribuent à la montée en compétences ou en qualification des actifs. Cependant, cela signifie également que les salariés devront prendre en charge une partie du coût de leur formation via leur CPF. A ce jour, il est prévu une participation de l'ordre de 20% à 30% du montant de la formation. Les détails seront fixés par décret. Le ticket modérateur ne devrait pas être déployé avant le 2e trimestre 2023. En somme, le gouvernement veut réguler l'aide professionnelle via le CPF pour assainir le milieu de la formation professionnelle. Les salariés devront en payer une partie via leur CPF, il est donc important de bien réfléchir à son projet professionnel pour maximiser l'impact de cet investissement.
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Utiliser son téléphone à l'arrêt à l'intérieur de sa voiture est désormais passible d'une sanction, que vous soyez à l'arrêt à un feux tricolore ou pas, quelques explications.
Question écrite n° 21130 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI) (publiée dans le JO Sénat du 12/01/2006 - page 53M) Jean Louis Masson demande à M. le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, de lui indiquer si un automobiliste qui est arrêté à un feu rouge ou à un péage autoroutier a le droit d'utiliser son téléphone portable pendant qu'il est à l'arrêt. Réponse du Ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire (publiée dans le JO Sénat du 04/05/2006 - page 1281) L'utilisation d'un téléphone portable par le conducteur d'un véhicule en circulation est un facteur d'accidentologie unanimement reconnu et régulièrement rappelé lors des réunions du groupement interministériel permanent de sécurité routière. Aux termes de l'article R. 412-6-1 du code de la route, l'usage d'un téléphone tenu en main par le conducteur d'un véhicule en circulation est interdit. La notion de véhicule en circulation inclut le véhicule arrêté au feu rouge ou à un péage autoroutier des lors que le véhicule n'est pas immobilisé sur une bande d'arrêt aménagé à cet effet. Une telle incrimination apparaît nécessaire au regard de l'article R. 412-6 du code de la route qui oblige tout conducteur à se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent. En revanche, est tolérée la technique du « kit mains libres » qui permet à son utilisateur de ne pas présenter la même dangerosité et qui en conséquence ne relève pas des dispositions prévues à l'article R. 412-6-1 du code de la route, précité. Le gouvernement, via le Ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a annoncé son projet de confier les opérations de contrôle de la vitesse des automobilistes à des sociétés privées. Lesquelles utiliseront des radars mobiles embarqués sur des véhicules. L’OTRE (L'Organisation des Transporteurs Routiers Européens) voit dans ce projet l’ambition pour le gouvernement de se constituer « une machine à cash », laquelle sanctionnerait également les petits excès de vitesse des automobilistes au rang desquels figurent des conducteurs professionnels. « Cela signifie pour ces conducteurs un risque accru de perte du permis de conduire par cumul d’infraction mineures non génératrices d’accident ».
C’est en quelque sorte l’application d’une double peine pour le conducteur routier, estime Jean-Marc Rivera, le secrétaire général de l’OTRE, laquelle dénonce « un racket organisé ». L’organisation prône la mise en place d’une vraie police d’État de la route cherchant à sanctionner les pratiques dangereuses. Elle appelle au recentrage des brigades motorisées de la Gendarmerie et de la police sur les missions de sécurité routières. Source : l’Officiel des Transporteurs du 8 septembre 2017 La mission principale du conducteur routierElle consiste à transporter des marchandises d’un point A à un point B dans un temps imparti, en respectant des règles strictes de sécurité qui lui sont imposées (conduite, travail, repos). Le conducteur ou la conductrice devra assurer des enlèvements et des livraisons sur des distances variables et sur des véhicules qui peuvent aller du petit porteur aux véhicules super lourds, le tout en assurant la sécurité du véhicule, des marchandises qui lui sont confiées et en veillant au respect des autres usagers de la route. Il travaille de façon autonome dans le respect de la réglementation professionnelle, Il maîtrise les nouvelles technologies (informatique embarquée) et est en relation permanente avec les différents acteurs de la chaîne logistique et notamment les clients. Le conducteur ou la conductrice doit être capable d’assurer des fonctions commerciales, techniques et administratives en plus de la conduite. Les inconvénients du métierLes inconvénients sont avant tout la flexibilité face aux horaires, les heures supplémentaires imprévues et parfois le débordement sur les week-ends. Les qualités requises pour ce métier : Le conducteur ou la conductrice devra avoir le sens des responsabilités faire preuve d’initiative, de rigueur et d’organisation. Bien entendu il devra être ponctuel et courtois et avoir une bonne maîtrise du stress face à certaines situations difficiles. Une bonne hygiène alimentaire est indispensable. Il lui sera aussi demandé de prendre en charge les pannes basiques de son véhicule et de les réparer. Les avantagesIls sont nombreux, le travail y est varié, l’autonomie et l’indépendance sont fortement appréciées. Les cabines des véhicules sont de nos jours très ergonomiques et offre un espace agréable à vivre ainsi que tous les équipements et accessoires d’aide à la conduite et de confort. La rémunération varie en fonction du type d’emploi de conducteur occupé, des diplômes professionnels obtenus et de l'ancienneté (1600€ Bruts à 3000€ Bruts mensuels). Comment accéder à ce métierCommencez par une formation adaptée de type : TiTitre professionnel de conducteur (trice) routier (ère) de marchandises sur porteur ou bien un permis et une FIMO (Formation Initiale Minimum Obligatoire).
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Janvier 2023
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