Le gouvernement, via le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a annoncé son projet de confier les opérations de contrôle de la vitesse des automobilistes à des sociétés privées. Lesquelles utiliseront des radars mobiles embarqués sur des véhicules.
L’OTRE voit dans ce projet l’ambition pour le gouvernement de se constituer « une machine à cash », laquelle sanctionnerait également les petits excès de vitesse des automobilistes au rang desquels figurent des conducteurs professionnels. « Cela signifie pour ces conducteurs un risque accru de perte du permis de conduire par cumul d’infractions mineures non génératrices d’accident ; C’est en quelque sorte l’application d’une double peine pour le conducteur routier », estime Jean-Marc Rivera, le secrétaire général de l’OTRE, laquelle dénonce « un racket organisé ». L’organisation prône la mise en place d’une vraie police d’État de la route cherchant à sanctionner les pratiques dangereuses. Elle appelle au recentrage des brigades motorisées de la Gendarmerie et de la police sur les missions de sécurité routière. Source : L’Officiel des Transporteurs – septembre 2017 |